L’immigration est l’installation dans un pays d'un.e individu.e ou d'un groupe d'individu.e.s originaires d'un autre pays.

Même si pour certain.e.s, la migration se fait par envie de découvrir le monde (échange scolaire dans un autre pays ; tourisme longue durée) la plupart ne migrent pas de gaité de cœur.

On retrouve les personnes qui migrent en raison de circonstances politiques. Ils.elles fuient les guerres, les conflits ethniques, religieux, les violations des droits de l’homme et d’autres situations de ce type. Certain.e.s sont immédiatement reconnu.e.s comme réfugié.e.s, souvent dans les pays voisins. D’autres deviennent des demandeurs d’asile.

Selon la Convention de Genève de 1951 sur les Réfugié.e.s ( https://www.unhcr.org/fr/4b14f4a62 ) la France se doit de reconnaitre le droit d’asile, et donc le statut de réfugié.e, à une personne lorsque celle-ci peut justifier que ses opinions publiques, son appartenance ethnique, religieuse ou à certains groupes, ou son orientation sexuelle peuvent entrainer des persécutions à son encontre dans son pays d’origine.

Certain.e.s partent pour des raisons économiques : ils.elles sont confronté.e.s à une extrême pauvreté dans leur pays et ne voient d’autre possibilité que de partir.

D’autres personnes migrent pour des raisons environnementales et climatiques : en raison d’un changement environnemental soudain ou progressif, qui influe négativement sur les vies ou conditions de vie, ils.elles sont contraint.e.s de quitter leur foyer, de manière définitive ou temporaire.

Certain.e.s migrent également en raison de problèmes de santé, pour une meilleure prise en charge : plus d’hygiène, accès à des médicaments vitaux pour certain.e.s …

Pour toutes ces personnes, la migration peut être une chance d’une nouvelle vie et donc de créativité et d’émancipation dès lors que l’accueil dans le nouveau pays le permet mais elle est aussi la douleur récurrente de l’arrachement à leur pays, à leur langue, à leurs proches et reste un « éternel exil » pour citer Edward Saïd.

Quelques chiffres sur l’immigration :

Vous avez déjà entendu parler autour de vous de cette « invasion » des personnes migrantes ?

En 2015, 240 millions de personnes ont migré pour des raisons économiques, politiques ou de survie. Elles représentaient donc  3% de la population mondiale.

Le nombre total de migrants internationaux s’est accru ces dix dernières années, passant d’environ 150 millions de personnes en 2000 à 240 millions de personnes aujourd’hui. En revanche, le pourcentage du nombre de migrants par rapport à la population mondiale est resté stable ces cinquante dernières années.
En effet,  en 1918, la part des personnes migrantes représentaient 5% de la population mondiale.