Cette journée de découverte a été organisée dans le cadre du concours « flamme de l’égalité », pour aider les élèves dans la réalisation de leur projet en lien avec l'esclavage.

Voici le retour de Clémence sur ce voyage d'un jour dans le passé nantais :

Un voyage en 7 étapes 

1– Les élèves ont été voir à la butte Sainte Anne la statue du capitaine Némo, celle de Sainte Anne et celle de Jules Verne enfant. Sainte Anne était considérée comme la patronne des bretons et des marins. Cette statue est actuellement le symbole de la butte Sainte Anne.
2– Aux archives départementales de la Loire-Atlantique, ils ont pu voir des documents sur les bateaux de l’époque de la traite négrière qui arrivaient à Nantes.
3– Le groupe a eu une visite guidée du château. Les enfants ont pu toucher et porter des entraves d’esclaves.
4– Au mémorial, les élèves se sont mis à la place des esclaves en se mettant sur un plateau construit avec le même bois que les bateaux. Ce mémorial est le plus grand d’Europe et est reconnu comme un site de référence au niveau international.
5– Une explication de l’œuvre « mur tombé du ciel » a été faite en détail au groupe.
6-Les élèves ont fait la visite de l’île Feydeau sous forme de quizz (par exemple : catégoriser des objets, plantes dans leur pays d’origine).
7– Une Course d’orientation leur a étée organisé sur une partie de l’île de Nantes, près des machines de l’île.

Après la course d’orientation, les élèves se sont posés pour manger leur goûter. Pendant cette pause, j’ai eu le temps de discuter avec eux sur ce séjour. Concernant leurs préférences ou remarques, les enfants étaient partagés. Certains endroit les ont particulièrement choqués ou intrigués. Plusieurs élèves ont été intrigués par les entraves exposés au château. Parmi eux, une jeune fille a été bouleversée par certaines images affichées au château comme celle où elle a vu un homme enchaîné par le cou qui était suspendu à une branche d’arbre. Avant de faire ce séjour, la plupart des élèves ne connaissaient ni le mémorial ni le château des ducs de Bretagne. La première fois qu’ils en ont entendu parler, c’était quand la maîtresse leur a présenté le projet.

Merci à Clémence pour ce reportage !